Ralph Simon

La Grand’Anse secouée par une affaire de détournement de fonds publics.

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Le rapport d’audit de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Cscca) sur l’incendie du 22 mars 2014 à Jérémie continue de secouer l’opinion dans la Grand’Anse, alors que des principaux intéressés disent ne pas avoir été touchés par la question.
Selon la Cscca, 39 faux sinistrés ont reçu un total de 5 millions 169 mille 150 gourdes de dédommagement avec la complicité du comité.

Le rapport recommande non seulement la restitution de cette somme à l’Etat mais de citer devant le tribunal administratif de la cour plusieurs autorités dans la Grand’Anse, membres de la commission d’identification des victimes.

Parmi ces personnes figurent le délégué départemental, Norman Wiener, le responsable de la protection civile Sylvéra Guillaume et la directrice départementale du ministère du commerce, Roselore Aubourg.
Ces trois personnes contactées par AlterPresse disent ne pas avoir été informées par la cour des résultats de l’audit.

« Je n’ai rien à voir ni de près ni de loin avec une affaire de détournement. Je ne crois pas qu’il y a eu un détournement. Parce que les gens de la cour supérieure des comptes ont agi avec passion et disent que des gens n’ont pas reçu d’argent. Or les gens ont eu leur argent », réagit Sylvéra Guillaume.

Guillaume affirme que c’est le délégué départemental Norman Wiener qui avait le contrôle du processus de dédommagement.

« Je n’ai aucune responsabilité dans cette affaire. C’est le délégué départemental qui a une responsabilité [et d’autres]… Je n’ai pas une grande responsabilité dans la question. J’attends que la justice établisse des preuves », ajoute-t-il.

Pour sa part le délégué dit ne « pas être surpris » parce qu’en tant que délégué c’est lui qui a recueilli la liste de victimes établie par le comité, liste qu’il a transmise aux finances. Il dit également ne pas être au courant du rapport d’audit ni de son contenu.

« Pour ma part je vais investiguer. Je vais écrire à la cour superieure des comptes pour savoir de quoi il en est », indique-t-il.

Selon le rapport, le délégué Wiener a adressé une lettre au directeur départemental du ministère de l’économie et des finances lui demandant « de payer par chèque une liste contenant des gens (victimes) de l’incendie ».

Roselore Aubourg, dont le nom a également été cité, confirme avoir de son côté remis une liste de 37 victimes. Mais dans sa liste, elle dément la présence du nom de Winchel Jean-Louis, identifié comme étant son cousin dans le rapport de la Cscca.

Winchel Jean-Louis a déclaré avoir reçu un chèque de 600 mille gourdes et versé, de cette somme, 550 mille gourdes à Sylvera Guillaume.

La directrice départementale du commerce présente cet homme comme « une victime de l’incendie ».

Elle dit être en route pour la Grand’Anse afin de prendre connaissance du rapport. Elle ajoute qu’aucun document administratif, aucune lettre ne lui a été adressée à ce sujet.

Selon le rapport d’audit, élaboré depuis août 2014, seules 48 personnes de la liste de victimes ont véritablement été affectées par l’incendie qui a ravagé le centre historique de Jérémie emportant 11 bâtiments.

 

 

Alter Presse


Construction de la route Nationale no 7, L’environnement de la Grand ‘Anse en péril.

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Sous l’auspice du Conseil Consultatif auprès de  la Banque  Interaméricaine de Développement (BID), la ville des poètes, Jérémie, chef-lieu du département de la Grand’Anse, a reçu ce weekend une délégation qui a animé un débat sur la construction des 90 km de route Jérémie/Cayes. A l’évidence, la discussion, en abordant la question de sauvegarde l’environnement de la région, a échappé au contrôle des intervenants, principalement les responsables des TPTC.

 

De fait, les procédures démagogiques appliquées par la direction des Travaux Publics depuis le démarrage du projet, continue à poser des problèmes quant aux expropriations/indemnisation. Les vraies victimes ne sont pas indemnisées. ESTRELLA poursuit l’itinéraire de l’OAS, un jour de travail, quelques jours de blocage. « Je demande à la société civile de motiver la population afin que la compagnie puisse trouver les espaces pour faire une ouverture de 11 mètres », a souligné le représentant du MTPTC. La société civile divisée n’est pas à la hauteur de cette tâche. Le directeur régional du MTPTC, Wilbert Auguste, a promis de résoudre ce problème, mais il pourrait regretter sa place en ignorant les partisans des politiciens départementaux au pouvoir. «Pourquoi tous ces problèmes pour la construction d’un trajet en Haïti », a questionné l’Agronome Carl Antoine. Nonobstant les erreurs techniques mortelles, depuis les travaux de l’OAS, et en raison de manque de visibilité sur la marche de l’ouvrage, les Grand’anselais s’inquiètent sur le risque de dégradation de cette réserve forestière du pays, la Grand’Anse.

 
« Une arme à double tranchant ». « Un enfant avec un revolver ». Des propos employés l’assistance pour dessiner les menaces qui pèsent sur le département avec la construction de la route nationale No 7. « Une route est un moyen de développement, il peut aussi constituer un moyen de destruction. L’irresponsabilité de nos dirigeants nous conduira à des catastrophes indescriptibles », a insité Gérald Guillaume, coordonnateur de Jeunesse Action pour le Développement (JAD).

 
1.2 %, c’est le taux de la couverture forestière d’Haïti. La Grand’Anse représente environ 1 %. Dans la politique des 5  « E  » du gouvernement Martelly/Lamothe, l’année 2013 a été consacrée comme celle de l’environnement. Or, rien de concret n’ayant été fait, la déforestation d’Haïti s’accélère à pas de géant. « Selon les constats que je fais sur la Route Jérémie/Cayes, il n’existe pas une politique environnementale » a relaté Edouard Paultre, Responsable du Conseil Haïtien des Acteurs Non Étatiques (CONHANE).

 

Interpellé, depuis 2010, par les Dry Cleaning, les boulangeries de Bois, les entrepreneurs de charbon de bois, le directeur départemental de l’Environnement André Marc Daniel ne trouve pas le verbe pour expliquer le chaos : « Nous avons beaucoup travaillé dans un laps de temps, mais nous n’arrivons pas à freiner la machine de destruction ». Les gens pensent qu’il n’est pas là ou il devrait être. « Le transport de bois et de charbon de bois se fera le soir pendant l’inactivité de la police nationale », a poursuivi le Directeur de l’Environnement. La population est à la merci des méchants.

 

A noter, après abandon des chantiers par la compagnie Brésilienne OAS, en 2012, c’est la compagnie Dominicaine ESTRELLA qui a obtenu le contrat de reprendre les travaux, suite à la pression populaire, née d’un soulèvement dans le chef-lieu du département de la Grand’Anse. Un mouvement de revendications qui a coûté la vie à deux jeunes garçons tués par balle, un sur le port de la ville par un agent des Gardes Côtes et l’autre, à proximité de la prison civile de Jérémie, par un agent de l’APENAH embusqué.

 

Il a fallu attendre la fin de 2013 pour que cette société voisine débute les travaux, après la signature d’un contrat en deux parties. « Nous avons signé un premier contrat de 40 millions de Dollars puis un autre de 47 millions pour la finalité de cette route nationale # 7 qui sera achevée entre décembre 2015  à juin 2016 », a déclaré Gaëtan Youance représentant du MTPTC.

 

Toutefois, les problèmes environnementaux que pose la construction de la route sont demeurés sans réponse de la part des principaux intervenants. La route étant de plus en plus facile d’accès, le commerce du charbon devient plus rentable, même le pic Macaya n’est pas épargné du fléau. La vie des grand’Anselais est donc de plus en plus en péril.

 

 

 

 

Ralph Simon

simonralph65@gmail.com


Haïti – Économie : Des chinois s’installent en Haïti…

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Mercredi, Wilson Laleau, le Ministre du Commerce et de l’Industrie et Rode Préval, le Directeur Général des Zones franches, ont signé une convention avec la représentante de la Société anonyme chinoise Handxom S.A, spécialisée notamment dans l’assemblage de tablettes et de téléphones portables d’un montant de 13 millions de dollars, en vue de l’implantation d’une zone franche industrielle d’assemblage de produits électroniques, dénommée « Handxom free Zone » à Morne Casse dans la Commune de Ferrier.

 

Selon cette convention, les responsables de cette entreprise vont participer également au développement du site par la création d’espaces industriels modernes pour le bénéfice d’autres promoteurs étrangers à venir. La responsable d’Handxom S.A prévoit déjà d’injecter dans ce projet, chaque année, trois millions de dollars additionnels.

 

Selon Rode Préval, environ 13,000 emplois directs vont être créés à partir de ce projet, dont bénéficieront les communes de Ferrier, Ouanaminthe, Fort-Liberté, des Perches et Terrier-Rouge.

 

Par ailleurs, un addendum a été signé avec la Société « West Indies Industrial Mills » concernant la création d’une zone industrielle à Varreux (Commune de Cité-Soleil), dont le montant initial de 87 millions de dollars a été porté maintenant à 145 millions de dollars. Selon Fritz Mevs, le signataire pour la « West Indies Industrial Mills », ce projet va créer plus de 20,000 emplois.

 

Le Ministre Laleau a rappelé que le gouvernement avait fait de gros efforts pour attirer de telles entreprises dans le pays (incitatifs et avantages fiscaux et douaniers) et souhaite que plus d’entreprises chinoises viennent s’installer en Haiti

 

 

 

 

Source: HaïtiLibre


Coupe du Monde 2014 – Le Brésil, la déception du 21ème Siècle.

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Pas d’excuses ! Apres l’humiliation de la Seleção en demi-finale de sa coupe du monde face à l’Allemagne 7 buts à 1. Le Brésil a effacé les espoirs d’un sixième titre.  Une prestation qui restera graver dans les annales de l’histoire de la Coupe du monde.

 

Du même coup les records du Brésil s’accélèrent ainsi :

 

  •  Les 5 étoiles sont devenues la deuxième équipe dans l’histoire du Mondial a encaissés 7  buts après Haïti en 1974 face à la Pologne (0 – 7)

 

 

  •  La plus grosse défaite brésilienne après:

Septembre 1920 – Uruguay bat Brésil 6 – 0

Mars 1940 – Argentine bat Brésil 6 – 1 (amical Buenos Aires)

 

 

  •  Le plus grand nombre de buts encaissés par le Brésil en Coupe du monde

 

 

  • La Plus grosses défaites en demi-finale de Coupe du monde après Allemagne/Autriche en 1954 (6-1) en demi-finale.

 

 

Le Sixième arrivera peut être en 2018.

 

 

Ralph Simon

simonralph65@gmail.com

 


Brésil étrillé, les explications de Scolari.

Scolari

Luiz Felipe Scolari, le sélectionneur du Brésil,Scolari a présenté ses excuses aux Brésiliens pour ce qu’il considère comme une catastrophe.

 

« Luiz Felipe Scolari, quel message voulez-vous adresser aux supporteurs ?

 

Mon message est pour le peuple brésilien et pour les supporters brésiliens. On a fait tout ce qu’on pouvait faire, on a donné notre meilleur. Alors, excusez-nous pour cette erreur. Nous sommes désolés de ne pouvoir continuer jusqu’en finale. Mais on bataillera pour la troisième place à Brasilia et on espère qu’on aura leur soutien.

 

Qui est responsable de cette défaite ?

 

C’est moi qui ai fait l’équipe, c’est moi le responsable. Le résultat est catastrophique et peut-être qu’à l’arrivée, les responsabilités sont partagées mais c’est moi qui décide de la tactique à suivre. Et c’est moi qui assume la responsabilité.

 

Considérez-vous avoir une dette vis-à-vis du peuple brésilien ?

 

Je n’ai pas de dettes. J’ai fait mon job. J’ai fait ce que je pensais être le meilleur et ce que je pensais correct. Oui, vous pouvez dire que c’est une défaite terrible à cause du résultat. Mais je ne pense pas que ce soit une question de dette ou de crédit. Maintenant, n’oubliez pas le match de samedi, s’il vous plaît. Nous voulons le gagner. Cela reste une défaite historique pour l’équipe du Brésil. C’est une catastrophe, je suis d’accord. Maintenant, je dois travailler pour samedi.

 

Pourquoi n’avez-vous pas effectué de changements plus tôt ?

 

On a pris quatre buts en dix minutes. Cela s’enchaînait. Il n’y avait rien que je pouvais faire à ce moment-là. On a eu un moment de paniques sur le terrain. J’ai attendu le moment opportun pour effectuer des changements.

 

Votre équipe a-t-elle succombé à la pression inhérente au pays organisateur ?

 

Non. Notre objectif était d’aller en finale et de gagner la finale. Ce n’est pas un problème de pression. On a fait ce qu’on pouvait faire pendant les cinq premiers matches. Et ce soir, cela n’a pas marché pendant vingt-trois minutes, face à une équipe fantastique.

 

Aurait-ce été différent avec Neymar ?

 

Neymar est un joueur de l’équipe. Cela n’aurait pas été différent avec lui.

 

Son absence a tout de même suscité beaucoup d’émotions…

 

 

Non ! Ne cherchons pas d’excuse avec Neymar ou l’émotion que son absence a suscité. On est juste tombé face à un adversaire fantastique. C’est la façon de jouer de l’Allemagne qui a influencé mon équipe. Mais cela n’a rien à voir avec l’absence de Neymar.

 

Qu’avez-vous dit à vos joueurs à la pause ?

 

C’est vraiment difficile de remettre l’équipe à l’endroit à 5-0, limite impossible. La deuxième mi-temps, on a tiré plusieurs fois au but et on aurait pu marquer un ou deux buts. Mais quand vous ne marquez pas sur vos premières occasions alors que votre adversaire a marqué cinq buts, cela devient compliqué émotionnellement. Malgré tout, on a continué à se procurer des occasions. Mais c’était un jour où tout ce que l’équipe d’Allemagne faisait, cela fonctionnait.

 

Quelles leçons tirez-vous ?

 

On doit s’asseoir avec l’équipe, analyser ce qui s’est passé, travailler avec les joueurs. Les qualités allemandes étaient immenses mais ce qui s’est passé aujourd’hui n’était pas normal. C’est la pire défaite du Brésil, même en amical, mais c’est arrivé. Maintenant, la vie continue même si c’est le pire moment de ma vie. Il faut l’accepter et voir ce qu’on peut faire de différents. »

 

 

Source (francefootball) !