Ralph Simon

30 jeunes de quatre communes du pays se sont réunis dans le département de la Grand ‘Anse pour développer, enrichir leurs connaissances dans un centre de loisir, sous protectorat d’un partenariat éducatif entre la France et Haïti

L’absence de la créativité fait place à la médiocrité. Dans un pays où les activités socio-éducatives n’existent pas après les heures de classe et même durant la période estivale. Les jeunes se sont engagés dans une bataille pour se faire distinguer, l’acculturation. Des styles, des actions, la façon de s’exprimer, de s’habiller mettent en garde l’avenir du pays.  Considères comme le demain d’Haïti, les autorités aveugles et soudes ne tentent même pas à freiner la machine, ils ont investies plutôt dans des activités vaines afin d’accélérer le mécanisme. Heureusement, pas de peine sans secours. Des organes comme le foyer de Roseaux luttent pour ralentir l’engin.

On apprend à vivre ensemble. En Partenariat avec l’Amical Laic de Poueron, la semaine du 30 Juin au 4 Juillet, des jeunes des communes de Pétion-Ville (l’Ouest), Desdune (Artibonite), Roseaux et Jérémie (Grand ‘Anse) se sont conjugués en deux niveaux au local du foyer des Roseaux pour accueillir la deuxième édition de la Formation des Animateurs.  Dans l’objectif de motiver les jeunes dans un espace de distraction, le Collectif d’Haïti de Nantes a décidé de connecter les progénitures du pays dans un seul endroit, permettre à eux de se rencontrer, de partager et d’échanger entre eux, dans des ateliers de jeux, d’expression manuelle, d’artistique et de construction de livre. « Cette séance va permettre aux enfants de pouvoir participer à des activités, de pouvoir apprendre et s’épanouir », a déclaré Gaby Clouet, formatrice et représentant d’Amical Laïc de Poueron.

« Seul, l’art travers le temps sans aucune douleur en échange » Permettre aux haïtiens de se réunir, de partager des histoires dans des petits bouquins et d’échanger les conditions de vie créent une animation qui n’est pas celle de la France, mais qui  valorise la réalité du pays. « Les échanges sont une grande richesse pour tout le monde, quelque soit en France ou en Haïti» poursuit Gaby Clouet.

Pour Evens Appolon, représentant du Foyer des Roseaux, certains jeunes seront sollicités pour participer aux activités estivales durant les 3 semaines qui suivent, afin de partager avec d’autres jeunes ce que nous avons appris.

Pour sa part, la représentante d’Amical Laïc rappelle que cette forme d’animation ne reproduise pas celle de la France mais elle prend en compte  la réalité Haïtienne. Depuis l’an dernier, ce centre de loisir est piloté par des haïtiens et nous, nous participons à un niveau de réflexion et sur des thématiques comme la Convention des droits de l’enfant.

On fait ensemble, on apprend ensemble.

Ralph Simon

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La huitième finale de la 20ème édition de la coupe du monde de football qui se déroule au Brésil du 12 juin au 13 juillet ne respecte pas le principe : « Toute règle a une singularité ».

Les deuxièmes n’ont pas eu leurs chances ! Les 8 leaders des groupes parmi les 16 équipes qualifiées pour les huitièmes de finale, prouvent leurs capacités en décrochant leurs billets pour les quarts de finale.  Le Brésil, pays hôte et leader du groupe A,  arrache sa minuscule qualification en séances de tir au but au dépend du Chili (2eme groupe B) qui a quasiment tout dominé durant les 120 minutes. Le Colombie, Le Pays-Bas et la France n’ont pas eu le temps pour la prolongation, dans 90 minutes ils ont décrochés leurs tickets. Tout comme la Sélecao, les Costa Rica (en tir au but), Allemagne, Argentine et Belgique ont attendus le prolongement du temps pour arracher leurs qualifications.

8 équipes qualifiées pour les quarts de finale, parmi eux quatre champions du monde (Brésil, France, Allemagne et Argentine), un finaliste pendant trois fois, le Pays-Bas (2014, 1978, 1974) et les trois autres (Colombie, Costa Rica et Belgique) atteignent cette phase pour la toute première fois.

Parmi les confirmées, quatre exclusivement atteindront les demi-finales.

Qui va frapper plus fort ?

Les quarts de finale de la 20ème édition de la coupe du monde de football se dérouleront ainsi

4 juillet  à 18h00            France – Allemagne

Rio de Janeiro

4 Juillet à 22h00             Brésil – Colombie

Fortaleza

5 Juillet à 18h00              Argentine – Belgique

Brasilia

5 Juillet à 22h00              Pays-Bas – Costa Rica

Salvador de Bahia

Ralph Simon

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Nous venons d’apprendre que l’homme politique et professeur Leslie Saint-Roc François Manigat, 43e Président d’Haïti de Février 1988 à Juin 1988 est décédé en son domicile dans son sommeil a confirmé Mirlande manigat.

Leslie François Manigat, né le 16 août 1930 à Port-au-Prince, fut directeur des affaires politiques au ministère des Affaires étrangères dans les années 1950 ; accusé de soutenir les grèves des étudiants du début des années 1960 sous le régime de François Duvalier, il fut emprisonné deux mois en 1963 avant de s’exiler en France, aux États-Unis et au Venezuela.

En 1970, Mr. Leslie François Manigat épousa en secondes noces Mirlande Hippolyte, une compatriote experte en droit constitutionnel.

En 1979 il a créé le Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP), après le départ de Jean-Claude Duvalier, il se porte candidat aux élections qui devaient avoir lieu le 29 novembre 1987.

Son épouse, Mirlande Manigat, fut candidate aux élections présidentielles de fin 2010.

Le Président de la République, Michel Martelly se dit être consterné par la disparition de M. Manigat, « Au nom du Gouvernement et du peuple haïtiens, je présente mes sincères condoléances à la famille, aux proches, amis et sympathisants du RDNP […] la République perd l’un de ses dignes fils qui a eu la lourde responsabilité de d’occuper la magistrature suprême de l’Etat. »

Ralph Simon

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Source: HaitiLibre

La FIFA vient d’annoncer la sanction de Luis Suarez pour avoir mordu Giorgio Chiellini mardi contre l’Italie.

Luis Suarez vient d’être suspendu pour quatre mois de toute compétition officielle de football (club compris). Il a également écopé de 9 matches de suspension avec l’Uruguay ainsi que d’une amende de 80 000€.

L’attaquant de Liverpool ne pourra pas rejouer avant le 27 octobre prochain. Le club anglais va donc devoir jouer deux mois sans son attaquant vedette, tandis qu’il ratera également les neuf prochains matches de l’Uruguay. Sa Coupe du Monde est d’ores et déjà terminée. Le 27 octobre, Liverpool aura déjà joué neuf matchs de championnat et trois rencontres de Ligue des Champions.

Cela remettra sans doute en cause un éventuel transfert cet été car en plus de sa sanction importante, son image est nettement dégradée et certains sponsors personnels de Luis Suarez pourraient le lâcher après ce nouveau mauvais comportement en match officiel. La FIFA a confirmé que la sanction laissait néanmoins la possibilité au joueur d’être transféré.

Si l’Uruguay et Luis Suarez décident de faire appel, la FIFA a d’ores et déjà annoncé que celui-ci ne sera pas suspensif. La Fédération Internationale de Football a livré quelques mots pour justifier cette lourde sanction. « Il est suspendu pour un comportement antisportif envers un autre joueur. Un tel comportement ne peut pas être toléré sur un terrain de football, en particulier lors d’une Coupe du Monde où des millions de gens regardent les matchs. »

Liverpool a annoncé qu’il ne ferait pas de commentaire avant d’avoir pris connaissance du dossier complet. Le club pourrait sanctionner Suarez avec cette affaire qui nuit gravement à l’image du club, et qui le privera de son meilleur élément pour un acte réalisé avec sa sélection nationale.

Ralph Simon

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Source : Goal.com

Dans tous les pays du monde les enfants ont des droits surtout les droits fondamentaux comme droit à la vie, à la santé, à l’éducation, le droit de la parole pour ne citer que ceux-là. Néanmoins avec l’adoption de la convention relative aux droits des enfants ratifiée en 1989 et signée par Haïti en 1994, l’attention est mise d’autant plus sur la protection des enfants.

En Haïti, la situation s’est empirée jour après jour par rapport à la conjoncture actuelle. La situation des enfants évolue à grande échelle dans des villes du pays.  Dans les années 80, il y a eu une multitude d’enfants des rues sans existence, qui n’ont aucune pièce d’identité. Cependant il était possible de trouver des centres d’accueil, des orphelinats pour les héberger. De nos jours, la situation a changé, des enfants qui ont des parents, se comportent en enfants des rues.  A Jérémie, « la Cité des poètes », à chaque carrefour on trouve des enfants qui font du travail pour gagner leurs pains. Ces derniers deviennent ainsi, ceux qui travaillent dans les rues pour apporter de l’argent à la maison.

Darline St Fort, une travailleuse sociale de l’Institut du Bien-Etre social et de Recherches (IBESR), nous explique : « Le problème de nourriture est la base de ce phénomène qui se développe et qui a tendance à gagner en ampleur  ». Patrick et Gerald, deux jeunes garçons, âgés respectivement de 10 ans et 13 ans. Ce dernier a eu le malheur de perdre une jambe lors d’une chute. Ils sont originaires, respectivement des localités des Abricots et de Prévilé. Patrick vit avec sa tante et il explique les conditions difficiles auxquelles il fait face et qui l’a poussé à se transformer en mendiant. « Nous sommes dans la rue parce que nous avons faim et nous sommes ici pour trouver un peu d’argent », justifie-t-il, le regard un peu perdu.

Selon le Psychologue Auguste Paul Oclor affecté à l’Hôpital Saint Antoine de Jérémie des causes diverses sont à l’origine cette multiplication du nombre des enfants des rues à Jérémie, la situation d’extrême pauvreté, la délinquance juvénile, la violation des règles familiales, l’irresponsabilité des parents, d’église et d’école. « Désormais, ils sont livrés à eux-mêmes et la situation du pays est très inquiétante pour les années qui suivent, on aura plus de problème à résoudre », a ajouté le psychologue.

A Jérémie, la situation mérite de prendre des actions urgentes et concrètes en raison du manque de structures et d’encadrement, combinés à la faiblesse des institutions de l’Etat.  La difficulté n’est pas de faire des enfants, mais de les nourrir. «  Ma mère se rends dans les endroits reculés tous les jours, j’ai souvent faim et je dois me rendre dans les rues pour trouver quelque chose à manger en attendant son retour », avoue le jeune handicapé, avec un sourire triste. « Beaucoup d’institutions et d’organisations travaillant dans ce domaine, font des plaidoyers, c’est le cas d’IBESR, mais cela n’empêche pas beaucoup d’enfants de continuer à abandonner l’école pour gagner de quoi à manger », rappelle Darline St Fort.

Pour sa part, le psychologue estime qu’il est encore tôt si on veut remédier à la situation.  L’Etat doit assumer ses responsabilités, créer des emplois, élaborer une politique de planification familiale car trop d’enfants naissent sans aucune préparation.

Ralph Simon

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